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Arrivée en Mongolie : Ulan-Bator et Terelj

Jour 22

Avant-hier, départ de Ulan-Ude, avec d'autres backpackers, pour une autre ville rouge : Ulan-Bator.

Jours 23 et 24

L'hypercapitale de la Mongolie est un mélange d'architecture soviétique, de temples, de gratte-ciel ultramodernes et de tours résidentielles. Petit-à-petit, l'occidentalisation de la ville semble enclaver ce qui reste de la culture mongole. Le contraste est saisissant. En sortant de la ville, vers l'est et le parc naturel de Terelj, ce qui marque alors c'est la dissemblance de la ville avec les paysages désolés des villages qui l'entourent. Entre UB et le parc se succèdent des petites agglomérations de maisonnettes en béton ou en taule et de yourtes traditionnelles.

Enfin, apparaissent les steppes mongoles, parsemées de pilonnes électriques, d'où émergent de nulle-part des centres commerciaux et des stations-service. Arrivées à l'entrée du parc, nous espérons que l'incohérence des paysages traversés s'estompe mais malheureusement, la vallée, d'un monochrome marron, nous accueille avec les fondations d'un immeuble en béton. Nous rejoignons le fond de la vallée en dépassant d'innombrables camps de yourtes, un hôtel 4 étoiles et une discothèque destinés à recevoir les masses de touristes pendant la saison estivale. Nous voilà bien loin de l'image traditionnelle que nous venions chercher malgré les efforts déployés pour garder un peu d'authenticité grâce aux yourtes et aux pâturages de vaches et de chevaux de Przewalski.

Sur place, nous passons la nuit dans un petit camp de yourtes et nous prenons nos repas chez une famille locale. Au menu soupe de mouton le midi, nouilles au mouton le soir, et bouillon de mouton au petit-déjeuner. Nous prenons les repas sous la yourte de la famille, assises sur le bord d'un lit, pendant que les enfants regardent des dessins animés sur une TV écran plat et que madame envoie des textos. C'est comme à la maison sauf qu'on a un peu l'impression de gêner. Nous ne sommes pas vraiment coutumières de ces intrusions touristiques typiquement occidentales. Notre nuit, elle, est ponctuée toutes les heures et demi par le réveil pour alimenter le poêle et éviter de laisser les -22°C extérieurs s'installer dans la yourte. Après ces deux jours à Terelj nous sommes de retour, avec plaisir, à UB. Dès demain nous repartons à l'ouest de la capitale pour 4 jours en espérant y trouver un peu plus de Mongolie de "carte postale".


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